Des sujets majeurs pour un changement profond

Pour opérer un changement significatif dans notre rapport à la vie, certains thèmes sont incontournables

 

Lorsque l’on teste cette proposition, la surprise se lit indubitablement sur le visage du patient. Il est très étonné.

Ensuite, tout dépend de la réponse du cerveau, que l’on recueille comme toujours, via le test musculaire.

Si tel était le cas (la présence d’un autre œuf en tout début de grossesse), alors un stress se manifeste (report pinch/dépinch) et une fois ce stress descendu, l’outil vrai/faux confirme que ”Oui, il y avait bien un autre oeuf- ou plusieurs, au départ”.

Cette réalité potentielle est très peu connue du grand public, ce qui explique la stupeur de chaque patient chez qui l’on découvre qu’un autre œuf était présent.

Que les choses soient bien claires : il ne s’agit pas d’une fausse-couche au sens classique du terme (qui en soit, peut également être une source de problème pour l’enfant suivant ou même précédant, et que là aussi, il est très important ”d’intervenir”).

Dans le cas présent, la maman elle-même, en général, n’était pas au courant de la présence d’autres œufs (soit une tâche de sang à laquelle elle n’a pas porté attention au tout début de sa grossesse, soit aucun signe extérieur, car l’oeuf s’est décomposé à l’intérieur et a été évacué sans aucun signe extérieur).

Cette découverte est fondamentale pour le patient. Cela explique tellement de choses de son parcours de vie, ses attitudes, ses ressentis intérieurs, et combien il n’a jamais osé prendre pleinement sa place dans la vie.

Et bien évidemment, plus on découvre cela tôt chez l’enfant, même chez le bébé, moins longtemps l’enfant en portera les conséquences, et plus rapidement il pourra jouir de son plein potentiel et d’une sensation de légitimité totale.

Quelles sont les conséquences de cet œuf (ces œufs) qui ne s’est pas développé ?

Le problème vient du fait que pendant qu’il est dans le ventre de sa Maman, l’embryon, aussi petit soit-il, a eu conscience (ou pour être plus exacte a eu l’expérience) de la présence de cet autre œuf. Et cette expérience, ce ”souvenir”, ne le quittera jamais.

Jusque là, tout irait encore bien. Les choses s’empirent lorsque, très tôt dans son développement post-utérus, le tout-petit enfant arrive à une horrible conclusion : ”C’est moi qui ai avalé l’oeuf, c’est moi qui l’ai tué”.

Cela semble se passer comme si :

  • D’un côté, le petit enfant n’a jamais oublié la disparition de cet œuf et se demande ”où est -il passé” ?
  • De l’autre, suite à tel ou tel événement qu’ il interprète mal (report), il conclue à son sujet, quelque chose de très désobligeant, comme par exemple : ”Je suis une mauvaise personne” .

Et donc finalement, il se dit ”C’est donc moi qui ait dû avaler l’oeuf !” et cela devient pour lui une vérité absolue.

C’est exactement ce que l’on obtient comme ”réponse”, via le test musculaire pour chaque personne chez qui on a détecté juste la présence d’un autre œuf.

A partir de ce moment là, ce tout- petit- enfant porte en lui

  • la certitude qu’il a tué l’oeuf, en l’avalant (d’où régulièrement des enfants qui n’osent pas aller à la selle car, inconsciemment, ils ont peur d’expulser l’oeuf avalé)
  • la certitude qu’il est responsable et coupable du fait que l’autre œuf ne s’est pas développé
  • la croyance qu’il n’a ni le droit de prendre toute la place qui lui revient dans la vie, ni d’être heureux puisqu’à cause de lui, l’autre œuf n’a pas vécu

Je suis bien consciente que pour ceux qui n’en n’ont jamais entendu parler, ce que je décris ici semble fou. C’est pourtant bien ainsi, et vous comprendrez d’autant, comment il est essentiel de délivrer un enfant ou un adulte de se vivre comme un ”assassin”, un coupable.

Ainsi, ils n’auront plus à s’excuser à longueur de journée, ne se sentiront plus des ”usurpateurs de vie” ”moi je vis, mais pas ”l’autre”, et pourront enfin se sentir légitime et déployer leurs ailes.

De plus, porter une telle croyance ”J’ai tué l’autre œuf”’ met l’enfant dès le plus jeune âge dans une position de vulnérabilité très forte. En effet, parce qu’il se croit coupable, il ressent d’emblée qu’il doit être puni, et est donc une proie très facile pour tous les abuseurs ou agresseurs, quelque soit la forme de l’abus ou de l’agression !

Cette sensation d’être coupable n’a pas besoin d’être exprimée verbalement. Elle se ressent et par le comportement de l’enfant, et énergétiquement. C’est un peu comme s’il était écrit en majuscules, au feutre indélébile sur le front de l’enfant : ”Je suis une mauvaise personne, j’ai fait beaucoup de mal, je mérite d’être puni, vous pouvez me faire du mal”

Une fois ce tipoul ”sur l’oeuf” réalisé, l’enfant, l’adulte, ne sera plus une victime toute désignée !

Lorsqu’une personne désire changer en profondeur son rapport à la vie, à elle-même, aux autres, au monde, ”VIVRE” est également un sujet extrêmement judicieux à entrer.
Le praticien vérifie alors la réponse du cerveau, toujours via le test musculaire quant à ces différents items :

  • ”C’est safe de vivre” (= sécure)
  • ”Je veux vivre”
  • ”Je suis capable de vivre”
  • ”Je mérite /J’ai le droit de vivre”
  • ”J’ose vivre”
  • ”Ma vie est légitime, c’est légitime que je vive. ”

Dans la quasi-totalité des cas, à chaque fois qu’une personne ressent un mal-être général ou des difficultés importantes dans son parcours de vie, le cerveau apporte une réponse positive à toutes les propositions suivantes :

  • ”C’est dangereux de vivre”
  • ”Je ne veux pas vivre ” (normal, puisque c’est dangereux)
  • ”Je ne suis pas capable de vivre”
  • ”Je ne mérite pas et n’ai pas le droit de vivre”
  • ”Je n’ose pas vivre”
  • ” Ce n’est pas légitime que je vive”

Pour des raisons propres à chacun, le cerveau  de survie a conclu toutes ces ”vérités erronées”, si entravantes.
Il est facile d’imaginer qu’à travers de telles lunettes, avec de telles croyances, la personne, enfant ou adulte, avance dans la vie avec un ”frein à main” qu’il est temps de relâcher!

Lorsqu’une personne souhaite changer son rapport à la vie, il est essentiel qu’elle change son image d’elle-même, son estime d’elle-même.
En testant et corrigeant le cas échéant (quasiment toujours) les croyances ci- dessous, elle pourra enfin se vivre comme une personne capable et de valeur, avec toutes les implications que ce ”nouveau statut” lui permettra. (s’autoriser à réfléchir par elle-même, oser relever les défis de la vie…)
Voici donc les croyances les plus fréquentes que l’on teste et corrige lorsque la ”réponse est non”.

  • ”Je suis brillant”
  • ”Je suis quelqu’un de grande importance”
  • ”Je vaux au moins au temps que les autres”
  • ”Je suis une belle personne”
  • “Mon existence est essentielle”
  • “Les gens m’aiment pour qui je suis” (et non pour ce que je fais…)
  • “J’apporte du bien au monde”
  • “Je mérite d’être aimé”
  • “J’aime qui je suis”
  • “Je crois en moi”

En parallèle de ces croyances à ré-installer afin de changer l’image que la personne se fait d’elle-même,  (en neutralisant leur opposées), il existe un tipoul spécifique pour les personnes qui sont dans ”le don à extrême pour autrui”, mais qui pour eux-même, sont dans l’incapacité de demander de l’aide.

”Comme nous l’avons déjà vu, il peut arriver que dans sa toute petite enfance, l’enfant conclut que grandir signifie ”perdre l’amour -vital- de sa maman”. Dans ce cas, le cerveau va ”freiner des quatre fers” pour grandir, et les conséquences varieront, en fonction de ce que l’enfant a associé à ”grandir”.

Cela peut se manifester entre- autre par :

Dans ce cas, comme à chaque fois, on cherchera la ou les croyances-négatives inconscientes ”qui font penser” au cerveau depuis tant d’années que ”grandir c’est dangereux”.

Lorsque la vie amoureuse est soit inexistante, soit frustrante, soit pire, dégradante, et cela ”tout au long du temps”, il y a de très fortes chances que le cerveau de la personne ait enregistré, toujours à son insu, des croyances telles que :

  • aimer c’est dangereux
  • être aimé c’est dangereux
  • je ne suis pas capable de porter un foyer
  • les hommes (femmes) sont dangereuses

Alors, après avoir fait, ce que l’on peut appeler ”le nettoyage de base” (les sujets évoqués plus haut), il est très judicieux de ”s’attaquer” spécifiquement au sujet de l’Amour et de rechercher et annuler toutes les croyances erronées qui empêchent la personne d’expérimenter une vie amoureuse riche, équilibrée et bienfaisante.

Il s’agit ici de permettre aux personnes, aux femmes dans la grande majorité des cas, de ré-associer (ou associer pour la première fois) la notion de plaisir à celle de sexualité.
Ces sujets de tipoul s’adressent aux femmes, jeunes femmes, jeunes filles qui ont subi soit des attouchements, soit des agressions sexuelles encore plus violentes (psychiquement aussi bien que physiquement).
Le but va être ici de désinstaller toutes les fausses-croyances  inconscientes (au-delà des conscientes) sur le sujet, croyances que la personne a enregistré suite à ses ”mauvaises” expériences.

Quelques croyances parmi tant d’autres qui devront être désinstallées :

  • l’amour c’est sale
  • tous les hommes sont des s…
  • Je dois donner du plaisir à l’autre
  • l’amour c’est dangereux
  • je ne peux pas me défendre moi-même

C’est sans-doute le thème le plus long à traiter en tipoul, car l’inconscient a enregistré une très grande quantité de fausses croyances dans le domaine. En faire le tour demande donc un certain nombre de séances et une bonne dose de patience.

Mais si retrouver une sexualité épanouie est le souhait de cette personne, alors supprimer ces fausses vérités ainsi que  les stress associés est indispensable.  Ce ne sera peut-être pas suffisant et d’autres approches pourraient s’avérer nécessaire pour réconcilier la femme avec ce pan de la vie. 

Suffisant, peut-être pas, mais indispensable, certainement. 

Ici comme ailleurs, lorsqu’une personne se bat depuis toujours contre son surpoids, joue ce qu’on appelle au ”yoyo” ou n’arrive même pas à se débarrasser temporairement de ses kilos en trop, même provisoirement, c’est que là encore, de fausses-croyances imposent leur suprématie et font tout (avec succès) pour maintenir la personne en surpoids.

  • c’est dangereux d’être mince
  • je ne mérite pas d’être en bonne santé et tant d’autres possibles

Une fois ces croyances mises en sujet et annulées (avec  l’avantage de découvrir le croyances -racines  qui deviendront elles-mêmes des sujets (REPORT à l’arbre), le cerveau n’aura plus aucune raison de s’opposer à un poids ”normal”.

Lorsqu’un couple rencontre des difficultés pour  »mettre en route une grossesse » ou que les grossesses ne connaissent pas une fin heureuse …, il est très judicieux de vérifier si de fausses croyances négatives inconscientes (donc par définition très puissantes et très ignorées).

Et cette vérification est à faire, même si des symptômes physiques semblent expliquer, légitimer, la difficulté.

En effet, ce symptôme peut-être lui-même un des moyens que l’inconscient aura mis en place pour éviter toute grossesse.

Je rappelle ici que  »L’inconscient est le patron » et que guidé par ses fausses croyances, il fait tout pour que  »sa volonté soit réalité » !

Lisez l’histoire de Judith et vous comprendrez de quoi l’inconscient est capable pour  »arriver à ses fins ».

Mais vous verrez aussi, comment en annulant les fausses-croyances inconscientes qui dirigent l’action de l’inconscient, on peut inverser les processus et ouvrir le chemin de la Vie !

Histoire de Judith 5 f.i.v. Sans succès…
En arrivant chez moi, Judith ne savait pas trop où elle mettait les pieds. Un ami de son mari lui avait conseillé de faire cette démarche, mais elle ne savait pas trop en quoi cela allait consister.

Elle m’expliqua que lors des multiples examens médicaux lors de son  »parcours du combattant », il fut découvert qu’elle avait une trompe nécrosée.

Connaissant la puissance de l’inconscient, cela ne m’étonna guère.

Et encore moins lorsque le tipoul révéla texto : »C’est dangereux pour moi d’être enceinte » avec comme croyance-racine  »Je ne peux pas sauver mes enfants ».

Il n’a suffi que de quelques minutes pour comprendre que dans une vie précédente, la femme dans laquelle cette âme était alors incarnée, n’avait pas pu sauver ses enfants de la mort !

Et donc, cette jeune femme qui se trouvait devant moi portait la croyance inconsciente qu’elle ne pourrait, à nouveau, pas sauver ses enfants, et faisait donc tout, à son insu, pour empêcher toute grossesse.

Supprimer ces deux fausses-croyances ( »Être enceinte, c’est dangereux » et  »Je ne pourrai pas sauver mes enfants ») a été un jeu d’enfant.

Et deux mois plus tard, Judith était enceinte ! בייה

Conclusion
Avant de commencer le parcours de procréation assistée, il est très judicieux de vérifier si de telles fausses-croyances (ou équivalentes) existent dans l’inconscient de la femme (ou du mari…).

Prendre une ou deux heures de son temps pour s’assurer que l’on a  »l’inconscient avec soi » lorsque l’on souhaite l’aboutissement d’une telle réalisation (celle-là ou une autre d’ailleurs) relève de la pure sagesse, dès lors que l’on a compris la puissance de l’inconscient, qui ne renonce à rien pour que  »ce qu’il croit dangereux ne puisse jamais exister » !

S’il existe sûrement des cas où la résolution des difficultés de concentration, d’attention et d’hyper-activité relèvent de la médecine, une très grande partie des enfants mis aujourd’hui sous rétaline (ou autres) pourraient sortir de leurs difficultés sans apport médicamenteux.

Pour certains, cette agitation intérieure et ses conséquences sont le fruit d’un mal-être intérieur, d’une insécurité, de peurs…
Pour d’autres, une expérience où l’enfant a payé cher le fait d’avoir été totalement absorbé dans sa tâche (toutes sortes de scénario possibles) a laissé gravé dans l’inconscient de cet enfant

 »être concentré = danger »

Pour beaucoup d’entre eux, des difficultés d’apprentissage au tout début du parcours scolaire (difficultés qui, dans la très grande majorité des cas pourraient être résolues en une ou deux séances…) font que l’enfant, au bout d’un certain temps, n’arrive plus à suivre ce qui se passe en classe et forcément, il commence à s’agiter.

C’est alors le début d’un cercle vicieux, très vicieux…

Dans tous ces cas :
⁃ chercher et annuler les causes du mal-être, de l’insécurité de l’enfant
⁃ désinstaller de l’inconscient cette fausse égalité  »être concentré = danger »
⁃ supprimer les fausses-croyances à l’origine des difficultés d’apprentissage et
⁃ renforcer la confiance en soi (très mise à mal par le parcours scolaire chaotique)
sont des solutions tellement plus intelligentes que d’endormir partiellement le cerveau de l’enfant…

REMARQUE ESSENTIELLE
Plus tôt, on résoudra les problèmes de fond de l’enfant, plus on aura de chances d’éviter l’engrenage.
Notamment en ce qui concerne les difficultés d’apprentissage.

Comme nous l’avons vu, l’origine de ces difficultés sont très souvent des fausses-croyances inconscientes ( »Si je sais lire, ma maman va croire que je suis grand et donc moins m’aimer », par exemple ou  »1+1 = 1 », car l’enfant ne veut pas intégrer l’existence d’un cadet, qui lui a  »pris sa maman ». Mais forcément, cette fausse égalité mathématique va l’empêcher d’intégrer les bonnes égalités de calcul).

Ce ne serait pas raisonnable d’espérer qu’elles disparaissent d’un coup (pour preuve, tous ces adultes qui les portent toujours) et que de ce fait les difficultés s’envolent, comme par miracle.

Alors dès l’apparition des toutes premières difficultés d’apprentissage, dès la kita alef, voire même en fin de dernière année de gan, vérifier si l’enfant porte des fausses -croyances qui engendrent que son inconscient VA TOUT FAIRE pour l’empêcher d’apprendre, est essentiel.

En les supprimant, vous permettrez à cet enfant de pouvoir suivre une scolarité normale, et lui éviterez tellement de désagréments (le mot est faible…)

Tant que ce nettoyage n’aura pas été fait, espérer que l’enfant apprenne en toute sérénité est une illusion !

1/ L’EQUILIBE DE L’AMYGDALE LYMBIQUE

Elle est au centre de nos réactions émotionnelles, et il est indispensable qu’elle soit équilibrée afin d’éviter des réactions émotionnelles débordantes et non adaptées.

Elle “agit pour notre survie”. C’est un circuit parallèle, sans connexion avec ”la raison, le raisonnement”. C’est elle, par exemple, qui va nous mettre automatiquement en mouvement face à un incendie qui se déclare, sans que nous ayons à réfléchir, à peser le ”pour ou le contre” de la fuite …

Son rôle est la gestion de nos émotions essentielles, afin que, grâce à ce feed-back (la peur, dans l’exemple ci-dessus), nous adaptions nos réponses, nos réactions face aux situations, le tout dirigé dans un but de survie.

Ainsi, elle régit :

  • la colère
  • nos réactions face au danger (combat, fuite, gel)
  • nos rapports à la douleur et à la punition
  • la peur
  • l’autorisation au plaisir.

    Mais lorsqu’elle n’est pas équilibrée, ce qui est fréquemment le cas ‘’avant tipoul’’, cela provoque des réactions émotionnelles disproportionnées aux situations.

    En effet, comme nous l’avons dit, l’amygdale est coupée de tout circuit de réflexion. Ainsi, lorsqu’elle passe aux commandes, nous sommes comme ”pris en otage par elle”, incapable de prendre de la distance émotionnelle, de réfléchir.

    Ainsi, lorsqu’un enfant de 2 ans (l’âge terrible), au supermarché, se roule par terre de colère, parce que ces parents ne veulent pas acheter le paquet de gâteaux sur lequel il a jeté son dévolu, c’est qu’il est sous le contrôle de l’amygdale (et que celle-ci n’est pas équilibrée).

    L’enfant pleure, crie, comme si sa survie était en jeu. C’est d’ailleurs ce qui se joue pour lui, à ce moment-là. (Rappelons que l’amygdale est une glande qui ”veut” assurer notre survie).
    Ne pas obtenir le paquet de gâteaux, à l’instant, c’est comme mourir pour lui.
    Alors, une seule chose à faire pour s’en sortir : détourner l’enfant de l’objet convoité, distraire son attention.
    Inutile d’essayer de le raisonner, rien n’y fera. Il est totalement déconnecté de tout circuit de raisonnement.

    Le même mécanisme est en jeu lorsque, après avoir doublé une voiture, le conducteur ‘’doublé’’ vous hurle dessus,
    vous jetant des noms d’oiseaux en rafale, comme si vous veniez de commettre une crise de lèse-majesté. Il est également en proie à son amygdale déséquilibrée.

    Si par le plus grand des hasards, vous rencontrez cette personne quelques jours plus tard dans une soirée entre amis, il se pourrait qu’il se conduise comme un parfait gentleman et n’aura rien à voir avec ce ‘’grossier personnage’’ qui vous a insulté quelques jours plus tôt. À moins qu’une nouvelle réaction émotionnelle le fasse à nouveau ”sortir de lui-même”. Dans ce cas, ne lui en tenez pas rigueur, mais envoyez-le chez un praticien D-Strece qui équilibrera son amygdale (et pas que …).

    Équilibrer l’amygdale limbique est donc un enjeu majeur.

2/ DESACTIVER L’HYPERSENSIBILITE

Certaines personnes ont ‘’la larme facile’’. Que ce soit devant La petite maison dans la prairie, une déclaration ‘’à peine’’ émouvante, ou une réflexion quasiment anodine, les larmes se mettent à couler.
On dit de ces personnes qu’elles sont hypersensibles. C’est souvent assez compliqué à vivre.
Bien-sûr, il ne s’agit en aucun cas de supprimer leur sensibilité, si belle qualité,
ce qui d’ailleurs serait tout simplement impossible, la sensibilité étant une composante de l’Essence, à laquelle nous n’avons, D. merci, aucun accès.

Ce n’est que le caractère “hyper” de la sensibilité que nous proposons de supprimer.

L’hypersensibilité ne relève pas de l’Essence de la personne, mais vient d’un “petit accident de parcours”.

Notre cerveau est divisé en deux hémisphères, l’un majeur (le gauche pour un droitier), l’autre mineur (donc le droit pour un droitier). En principe, l’hémisphère majeur est le siège de ‘’la logique, du rationnel’’ et l’hémisphère mineur, le siège de ‘’l’émotionnel, l‘imaginaire’’. (Il existe bien-sûr des ponts entre chaque hémisphère et les choses ne sont pas aussi clivées).

Or, il arrive que lors d’un ‘’mauvais coup’’, un ballon reçu en pleine figure, les choses se passent comme si la fonction ‘’logique’’ se vexait.

‘’Quoi ! Je n’ai pas vu ce ballon arriver?! Je ne sers vraiment à rien. Autant que je me retire de la place majeure que j’occupe’’.

C’est bien-sûr un peu métaphorique, mais malgré tout, c’est ce que l’on vérifie pratiquement.

En effet, chez chaque personne hypersensible, on vérifie que

– l’hémisphère mineur a en charge le rationnel, la logique
– l’hémisphère majeur se retrouve en charge de l’émotionnel, l’imaginaire, le créatif.

Lorsque cette inversion des fonctions a eu lieu au niveau des hémisphère, c’est un peu comme si la personne ‘’recevait le monde’’, le ‘’tout venant’’ avec ses émotions au lieu de le recevoir avec sa logique.
Regardant La petite maison dans la prairie, elle ‘’oublie’’ que ce n’est qu’un film et vit l’histoire dans toute sa dimension émotionnelle.
De même, au quotidien, toutes les informations lui arrivent en passant par un filtre émotionnel, au lieu de les appréhender avec “distance” et logique.
Bien évidemment elle est totalement inconsciente de toute cela, et pense simplement qu’elle est hypersensible de nature.

Alors quel soulagement pour ces personnes quand, au bout de vingt minutes au cours d’un tipoul,
chaque fonction retrouve son hémisphère d’origine. C’est alors la fin des débordements émotionnels, et avec le mieux-être qui en découle.

3/ EN FINIR AVEC L’HYPERVIGILANCE

Pour certaines personnes, il est impossible d’être dans la détente totale, détente psychique aussi bien
que musculaire.
Il ne s’agit pas ici de ‘’lâcher-prise’’, ni de ‘’lâcher le mental’’.

Quand une personne est tranquillement assise ou allongée sur son canapé devant la télévision ou avec
un bon livre, la détente qui devrait gagner son corps et sa tête n’est pas totalement au rendez-vous.

Son corps reste sous-tension et son mental a toujours ‘’un œil qui veille’’ au cas où. Un peu comme si un danger pouvait survenir à tout instant.

Pourquoi ?
Lorsque nous devons affronter une situation qui pourrait s’avérer dangereuse, notre cerveau passe en mode ‘’hypervigilance’’.

Que ce soit le soldat qui part au front ou en milouim, que ce soit l’enfant que l’on envoie chercher quelque chose à la cave, que ce soit un adulte qui doit rentrer chez lui la nuit, traversant des rues peu éclairées … dans toutes ces circonstances, le cerveau doit être en alerte pour parer au moindre incident.

Mais une fois que la personne sort de cette situation critique et se retrouve à nouveau dans un contexte sécurisant, alors le cerveau quitte le ‘’mode alerte’’.

Il arrive parfois que ce ‘’switch’’, ce retour en “mode détente” ne se produise pas et que le cerveau reste en mode alerte de façon permanente. Dans ce cas, le cerveau n’est jamais totalement tranquille, comme si “un pépin pouvait se produire à n’importe quel moment et qu’il fallait être prêt à y parer”.

Il existe donc un protocole spécifique qui permet de verifier que oui, le cerveau est bien resté en mode alerte et de débrancher ce mode, permettant au consultant de retrouver une pleine quiétude pendant ces temps de détente.

 

 

4/ SORTIR DE L’ABNEGATION TOTALE

Certaines personnes passent leur vie à faire ‘’don de soi’’, mais pas de façon saine, car pas délibérément (bien qu’elles n’en soient pas conscientes). Elles sont totalement dévouées à leurs amis, à leurs voisins, s’épuisant à rendre service, mais ne demandent jamais d’aide en retour.

En fait, cette abnégation est en lien avec la très faible estime de soi, valeur de soi que la personne a pour elle-même. C’est un peu comme si ‘’elle devait acheter son droit à la vie’’ en rendant-service mais qu’en revanche, il n’était pas légitime qu’elle-même reçoive de l’aide de ses pairs.

En plus de supprimer toutes les fausses croyances qui entretiennent ce complexe d’infériorité (“Je vaux moins que les autres”, “Je suis bête”, “Les gens ne m’apprécient pas pour moi, mais seulement si je leur rends service”…), nous agissons spécifiquement sur une zone du cerveau (par simple action énergétique bien-sûr) afin de permettre un déblocage.

Ainsi, la personne pourra revenir à un rapport bien plus équilibré entre ce qu’elle donne à l’autre et ce qu’elle ose demander pour elle-même.